J’ai tergiversé pendant une bonne dizaine de secondes.
Peut-être moins, maintenant que j’y pense.
Au pire, ça m’incitera à être encore meilleur en me mesurant à des auteurs inspirants.
Au mieux, ça récompensera les heures dévolues à travailler les expressions, les structures de phrases et les synonymes indispensables à transformer une banale suite de mots en une véritable narration.
Car c’est le travail — bien plus que le talent, à mon sens — qui différencie l’auteur de celui qui écrit, tout comme ce même travail distingue le peintre de celui qui peint ou l’athlète du coureur du dimanche.
Bref, je soumets un texte au Prix du récit 2020 de Radio-Canada.
L’admissibilité du texte sera confirmée en septembre. Aux alentours du 17, ce serait parfait ! 😬